Le 21e siècle est désormais marqué par de nombreuses écritures, ce qui n’était pas le cas de l’Égypte antique. En effet, durant presque toute l’histoire égyptienne, seule l’écriture hiéroglyphique était utilisée. Sans vouloir vous donner un cours de langue égyptienne ancienne, nous vous proposons dans les cet article, de découvrir l’Égypte à travers les hiéroglyphes.

Que faut-il comprendre par hiéroglyphes ?

L’égyptologue Jean-François Champollion reconnu pour son amour de l’Égypte est le premier déchiffreur des hiéroglyphes. Il définit ce concept, comme un système figuratif représenté par des symboles ou des objets. Ceux-ci peuvent provenir de la nature ou confectionnés par l’homme. En effet, les hiéroglyphes ont été conçus à l’effigie des animaux, des plantes ou bien encore des figures de dieux ou d’humains.Les motifs hiéroglyphiques ne sont pas tracés à la chaîne comme pour une écriture moderne. Ils font le plus souvent partie intégrante d’un cadrat qui reflète une certaine concordance entre eux.  Les cadrats représentent de petits métaux généralement utilisés par les imprimeurs et destinés à combler des vides. Compte tenu de la taille réduite du cadrat, tous les symboles ne parviennent pas à y rester. Certains caractères ne recouvrent que la moitié de celui-ci, d’autre le quart, qu’il soit positionné de manière horizontale ou verticale.

Quels sont les signes représentatifs de l’écriture hiéroglyphique ?

La majorité des hiéroglyphes ont été reproduits à l’encre sur des pierres. On peut les classer suivant trois catégories de signes :

  • Les idéogrammes ou signes-mots, qui représentent des motifs graphiques caractérisant un mot, une idée ou une action ;
  • Les phonogrammes ou signes phonétiques, qui correspondent à la transcription d’un son sous forme écrite. Ils sont formés par des utilitaires se traduisant par un seul signe, des bilitères, composés de deux signes et des trilittères, qui en valent trois ;
  • Les déterminatifs ou signes muets, qui ont tendance à identifier la catégorie lexicale à laquelle appartient un mot.

Comment lire les hiéroglyphes ?

Pour lire le hiéroglyphe vous devez dans un premier temps connaître les modes de lecture des. La lecture de l’écriture hiéroglyphique peut se faire de deux manières. Elle peut se faire phonétiquement ou sémantiquement.  L’utilisation de la lecture phonétique permettra de comprendre la signification des phonogrammes. Cette catégorie de lecture conduit à décoder l’hiéroglyphe dessiné, sans tenir compte de son sens. Le principe ainsi utilisé correspond à celui du rébus. Quant à la lecture sémantique, elle est utilisée pour décrypter les signes-mots et les signes muets. La priorité ici est de lire les caractères en prenant en considération tout leur sens.

En second lieu vous devez avoir des notions en ce qui concerne le sens de la lecture des hiéroglyphes. On distingue généralement trois sens pour la lecture. Ainsi, ils peuvent se lire soit de la droite vers la gauche, soit de la gauche vers la droite ou de haut en bas. Le sens de lecture dépend le plus souvent du côté vers lequel les hiéroglyphes sont tournés. Lorsqu’ils regardent vers la gauche, cela suppose qu’il faut lire en partant de la gauche pour la droite, et inversement.